DOSSIER SCOLAIRE

OBJET : Appel décision DGE 2010



Monsieur le Préfet,

J’ai reçu le 13 juillet votre refus d’aide en DGE pour le dossier restructuration et création de classe à l’école publique de BARJAC d’un montant prévisionnel de 395.000 € HT.
Ce refus intervient alors que nous avons lancé d’autres lourds dossiers, nous efforçant ainsi de répondre à votre attente d’investissements pour l’emploi et la relance : :
· Gendarmerie : 1.273.740 € TTC
· Extension de la zone d’activités : 500.000 € HT
· Opération « Village de Caractère » et Réseaux : 1.179.865 € HT et que nous venons de faire des réserves foncières pour ménager l’avenir : 3 terrains : 1 pour la Gendarmerie, en zone d’activités et Route de Bagnols.
Au cours des 6 dernières années, nos investissements ont représenté 6,6 millions d’Euros et l’aide DGE 276.978€ soit 4 %. C’est peu, mais c’est bonne levure ! Il faut encourager un volontarisme en faveur de l’équipement rural et garder une équité républicaine.
Ce dossier scolaire nous tient particulièrement à cœur concernant cette école dans laquelle nous mettons toute notre attention depuis 20 ans et qui est devenue, par ailleurs emblématique.
Elle accueille des enfants de Saint Privat de Champclos et de BESSAS , communes qui ne participent qu’au fonctionnement. Elle a un statut d’intercommunalité (et d’inter-régionalité) et correspond à un bassin de vie qu’aucune structure politico-administrative n’est capable pour l’instant de recouvrir.
Il n’est pas dans mes intentions de solliciter de la DGE auprès de Monsieur le Sous-Préfet de LARGENTIERE au motif des enfants d’Ardèche !
La communauté de Communes CEZE-CEVENNES n’a pas dans ses compétences le secteur scolaire (et c’est bien dommage !).
Les temps changent. En 1904, l’Etat avait du mettre en demeure la Municipalité de BARJAC qui refusait, malgré une aide financière importante de l’Etat une école publique de filles. En 2010, la joie de l’ouverture d’une 5eme classe et d’une garderie décent est ternie par l’absence de l’expression de la volonté politique Nationale .

Je vous demande donc de réexaminer notre dossier avec bienveillance et vous prie d’agréer Monsieur le Préfet mes salutations distinguées


J'aurais pu ajouter en post-srciptum
 que la démission de l'état concernait aussi le fonctionnement : 16000 postes supprimés cette année (avec 39000 enfants de plus) et 16000 l'an prochain,les jeunes  profs débarquent dans les classes sans formation,l'égalité républiquaine des hommes, des chances et des territoires n'est pas respectée.La concurence et la commercialisation de l'éducation s'accélèrent.




Edouard CHAULET

Commentaires

Anonyme a dit…
Argumentation implacable,mais la conclusion:"absence de l'expression de la volonté politique nationale" est une forme polie dans un courrier de sollicitation qui ne correspond pas à la réalité.
La réalité c'est une volonté politique nationale de dévalorisation de l'éducation nationale.Depuis 2007 c'est 15000 postes d'enseignants supprimés chaque année, 17000 prévus l'année prochaine et des investissements pour des classes d'élites. De l'argent pour l'école? vous n'y pensez pas!que restera-t-il pour les banques, 360 petits milliards seulement.