AGRICULTURE : Zone de Répartition des Eaux
La directive cadre européenne oblige à évaluer les divers tirages d'eau agricoles sur la Cèze. Mercredi 6 avril, à St Ambroix, le compte rendu d'une étude était donné par la Chambre d'Agriculture, représentée par M. Buisson, à une trentaine d'agriculteurs du bassin.
M. Joël Mercier, président de l'ASA d'irrigation, décrivit un outil performant mais dont l'avenir est hypothéqué par le manque d'eau en aval de la faille de Rivières. Les agriculteurs estiment à 2,5 millions de m3 leurs besoins, évalués pour environ 1000 ha de cultures variées, plus ou moins consommatrices d'eau. Notre région compte des jeunes agriculteurs et un certain dynamisme grace à l'eau. Ils ont investi et la directive prend à contre pied leur revenu futur déja bien mis à mal. Leur souffrance professionnelle et l'urgence ne laissent que peu d'attention au durable et à un avenir raisonné.
Pourtant un paysan dira, qu'au dela des solutions à envisager telles qu'une autre gestion du barrage de Sénéchas, des retenues collinaires, des cultures moins gourmandes en eau, des techniques d'arrosages économes, il fallait se pencher sur les sols devenus étanches et lessivés.
"les conclusions des agriculteurs se fassent ententendre partout, car il faut les croiser avec les inquiétudes des villes consommatrices et débitrices d'eaux usées, celles du tourisme et de l'équilibre écologique de la Cèze. Le syndicat mixte AB Cèze a mené de nombreuses études et les conclusions doivent profiter à tout le monde. Dès lors que les exigences européennes de la loi cadre définissent des investissements lourds, il serait injuste que les agriculteurs, seuls, apportent les compléments financiers indispensables pour sauver l'urbanisme, l'environnement, les paysans, le tourisme et la Cèze".
J'ai indiqué que l'éventuelle exploitation des gaz de schistes risquait d'aggraver la situation..!
Que voila de l'eau au moulin du Pays des Cévennes..!
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