Barjac, rassemblement citoyen, dimanche 23 octobre, 14 heures

T.Dubourg - Midi Libre


L’annonce, par Nicolas Sarkozy, de l’abrogation de trois permis de recherche de gaz de schiste n’a pas fait retomber la détermination des collectifs. Qui appellent à un grand rassemblement citoyen à Barjac, demain à 14 heures.

Tout d’abord, les antigaz de schiste estiment que l’abrogation des permis de Villeneuve-de-Berg, Montélimar et Nant, concernant notamment l’Ardèche et le Gard, peuvent être contestés devant le tribunal administratif.

D’autant que la motivation de l’abrogation n’est pas donnée. Ce qui pourrait être une faille dans laquelle les compagnies pétrolières risquent de s’engouffrer.

Il reste trois permis dans le Gard et presque toutes les communes sont concernées

Par ailleurs, si trois permis ont été abrogés, il en reste encore 61 valides en France dont trois concernant le Gard, avec celui de la Plaine d’Alès (entre Gard et Lozère, autour de Saint-Paul-la-Coste, La Grand-Combe et Alès), celui du bassin d’Alès (d’Allègre-les-Fumades jusqu’à Bessas en Ardèche, en passant par Saint-Ambroix, Barjac) et enfin celui de Navacelles (de Seynes à Méjannes-le-Clap, en passant par Brouzet, Fons-sur-Lussan).

Et si la fracturation hydraulique est désormais hors la loi, les antigaz de schiste estiment qu’elle peut être contournée. "Les scientifiques affirment qu’il n’y a pas d’autres techniques", explique Edouard Chaulet, maire de Barjac et conseiller général. Qui craint que seuls les mots de fracturation hydraulique soient changés pour des techniques identiques et "toujours aussi dévastatrices". L’élu refuse que l’on "essore la roche comme une serpillière.

Ce pays croit en sa beauté et en sa qualité de vie et aucun or, fut-il noir, ne saurait le lui faire oublier."

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