Cèze à sec, ce n'est pas une fatalité...!
Des mesures sont prônées depuis longtemps à même de réduire les risques de pénurie d'eau et d'en favoriser le partage : milieu naturel, agriculture, urbanisme, tourisme. Elles ne sont pas rabâchées que par moi dans toutes les instances concernées : commission de gestion des eaux du barrage de Sénéchas, AB Cèze, ASA d'irrigation, chambre d'agriculture. Je les ai rappelées ce lundi au conseil général, propriétaire du barrage. Il faut modifier le règlement d'eau du barrage défini par le Préfet il y a plus de 25ans. Retenir une plus grande quantité d'eau grâce à une fermeture plus avancée et plus longue des vannes de manière à mieux soutenir l'étiage. La sécurité n'en serait ni pire ni meilleure ( puisque c'est le seul souci de l'état.) Encourager les techniques agricoles économes en eau et réaliser aux frais de la société des retenues collinaires. Réhabiliter les sols pour qu'ils redeviennent spongieux et absorbants (moins de chimie) Reboiser de haies, retenir les sols. Maîtriser l'urbanisme et encourager les citernes, épurer les effluents, supprimer les fuites, faire respecter les espaces naturels sensibles...
Le contrat de rivière en cours est une bonne chose. Il faut aller vers un SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux)
Par un trop beau matin d'automne, le sauvetage des poissons a commencé grâce à la fédération de pêche et à l'équipe verte d'AB-Cèze. Parmi les rescapés : carpes, truites, loches, perches, chevesnes, barbots, ablettes, brochets, écrevisses, silures... une diversité merveilleuse qu'il faut respecter même si en cet endroit "Natura2000", la "zone de protection spéciale et les espaces naturels sensibles" sont des réglementations peu appliquées concernant les oiseaux du ciel, la garrigue, les grottes, la circulation animale et humaine...!
Le contrat de rivière en cours est une bonne chose. Il faut aller vers un SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux)
Ces propositions largement partagées, souvent formulées, ne sont pas reçues. Le pouvoir qui n'écoute pas les élus aura bientôt affaire au peuple lui même.
Par un trop beau matin d'automne, le sauvetage des poissons a commencé grâce à la fédération de pêche et à l'équipe verte d'AB-Cèze. Parmi les rescapés : carpes, truites, loches, perches, chevesnes, barbots, ablettes, brochets, écrevisses, silures... une diversité merveilleuse qu'il faut respecter même si en cet endroit "Natura2000", la "zone de protection spéciale et les espaces naturels sensibles" sont des réglementations peu appliquées concernant les oiseaux du ciel, la garrigue, les grottes, la circulation animale et humaine...!
Commentaires
L'eau ruisselle sur des sols appauvris et imperméables . Pourquoi s'entêter à labourer en profondeur et remonter ainsi à la surface des terres argileuses infertiles ? Et enterrer la couche de terre arable ? Parce qu'en agissant de la sorte l'agriculteur est alors obligé d'amener des engrais chimiques sur une terre rendue incultivable . Et a besoin de s'endetter pour acheter des machines agricoles qui labourent en profondeur . Et les "gros bonnets " se font du fric sur le compte des paysans et de notre santé , ce dont ils n'ont cure .
Vous faites remarquer avec justesse que dans la nature tout est lié et que la dégradation des sols aggrave les risques d'inondation . Il faut aussi revenir aux haies comme vous le précisez . En plus elles sont un abri pour une faune locale qui se raréfie . Et comme le disait Khalil Gibran dans "Le Prophète " : aucune feuille de l'arbre ne jaunit sans l'assentiment de l'arbre tout entier . Je cite de mémoire mais c'est à peu près ça .
Laissons revenir la vie dans nos campagnes qui autrement deviendront des déserts .
Le front de libération des vers de terre relayé par Diane Picot .
L'eau ruisselle sur des sols appauvris et imperméables . Pourquoi s'entêter à labourer en profondeur et remonter ainsi à la surface des terres argileuses infertiles ? Et enterrer la couche de terre arable ? Parce qu'en agissant de la sorte l'agriculteur est alors obligé d'amener des engrais chimiques sur une terre rendue incultivable . Et a besoin de s'endetter pour acheter des machines agricoles qui labourent en profondeur . Et les "gros bonnets " se font du fric sur le compte des paysans et de notre santé , ce dont ils n'ont cure .
Vous faites remarquer avec justesse que dans la nature tout est lié et que la dégradation des sols aggrave les risques d'inondation . Il faut aussi revenir aux haies comme vous le précisez . En plus elles sont un abri pour une faune locale qui se raréfie . Et comme le disait Khalil Gibran dans "Le Prophète " : aucune feuille de l'arbre ne jaunit sans l'assentiment de l'arbre tout entier . Je cite de mémoire mais c'est à peu près ça .
Laissons revenir la vie dans nos campagnes qui autrement deviendront des déserts .
Le front de libération des vers de terre relayé par Diane Picot .