FRONT de GAUCHE Réunion Comité Citoyen cantonal

Commentaires

Anonyme a dit…
Une belle assemblée , un grand débat d'idées qui portera ses fruits dans les urnes .
Anonyme a dit…
Toutes ces Mélanchonades : un vrai bonheur ! Les travaux actuels de maçonnerie pour rendre notre village beau comme un musée ont-ils un lien avec le Franc-maçon Mélanchon que vous portez aux nues ?
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Belle devise, n'est-ce pas ?
Anonyme a dit…
Le village , notre Barjac ne deviendra pas un musée parce que des travaux de réfection nécessaires auront été faits avec le souci du beau . Pourquoi les barjacois n'auraient- ils pas le droit de vivre dans un cadre qui n'offense pas le regard ?
Si vous préférez l'asphalte c'est aussi votre droit . Il me semble que nos vieilles pierres méritent aussi ce respect esthétique .
Quand à vos considérations sur les francs-maçons je n'apprécie guère , ils oeuvrent au maintien de la conscience . Peut-être voudriez-vous les envoyer à la chambre à gaz comme en 40 ?
Je ne comprends pas le sens de votre phrase : " Faites ce que je dis , ne faites pas ce que je fais ". Pouvez-vous préciser en quoi notre maire a trahi sa parole ?
Sa devise personnelle, qu'il a chevillée au coeur, étant le souci de l'autre et l'humain d'abord .
JLM glorifie la France et le français d'une manière quasi irrationnelle. À l'idée évidente du français langue commune, il substitue celle, bien différente, de la supériorité du français sur les autres langues de France, conception qui rappelle étrangement la « supériorité » d’une civilisation…
JLM lui a eu l’occasion de blesser les militants progressistes des langues de France :
- Opposition à l’intégration des écoles associatives Diwan dans le service public (début du siècle)
- Q. écrite 16318 du 3-03-05 au Ministre de l’intérieur exprimant sa méfiance envers la délibération de la Région Bretagne reconnaissant « officiellement, aux côtés de la langue française, l'existence du breton et du gallo comme langues de la Bretagne ».
- Opposition, en 2008, à l’inscription des langues régionales dans la constitution française.
Chaque fois, les mêmes « arguments » expriment la crainte obsessionnelle que la diversité culturelle et linguistique soit un obstacle à l’égalité des citoyens. Or, dans le contexte de libéralisme agressif contre lequel lutte le FG, celle-ci a d’autres ennemis que nos langues et nos cultures. «L’humain d’abord » c’est le refus de l’uniformité, du monolinguisme appauvrissant. Tous les pays, et tous les hommes, portent en eux la diversité, constitutive, fondamentalement, de l’humanité comme de notre République.
Interpelé à plusieurs reprises sur la question JLM a légèrement évolué. En Corse, le 22-02 (http://corse.france3.fr/info/cuntrastu-62445756.html?onglet=videos&id-video=000386852_CAPP_JeanLucMlenchoninvitdeCuntrastu_270220121715_F3), aux côtés de D. Bucchini, psdt PCF de la C. Territoriale Corse, il a déclaré son accord avec l’enseignement bilingue public corse / français et la coofficialité des langues corse et française. Mais il s’est livré à de violentes critiques contre le breton, arguant de de l’existence de 5 langues bretonnes ( !), qui auraient été unifiées par une décision de la collaboration avec les Nazis… toutes approximations historiques et linguistiques qu’il serait aisé de réfuter (voir ci-dessous)
La division "gentils Corses" / "vilains Bretons" est désastreuse : les militants des langues régionales existent dans notre électorat, en liaison les uns avec les autres (à l’opposé de l’enfermement communautariste que craint JLM...). Les vidéos circulent, font des dégâts, nous privent d’électeurs potentiels et mettant en difficulté, sur le terrain, les militants du FG engagés dans des associations de langues dites régionales…
Il est temps que JLM accepte un vrai échange à « la lumière de la raison et de la bienveillance » pour le citer lui-même et qu’apparaisse, dans le programme partagé, un soutien réel à la diversité culturelle et linguistique constitutive de la République, à laquelle sont attachés bon nombre de nos militants, alors que les positions considérant le français comme langue au-dessus des autres sont ultra minoritaires.
Un texte existe, adopté au plan national par le FG des Arts et de la Culture (voir http://languesculturefrance.free.fr/). Il devient urgent de le médiatiser.
Extrait de l’émission tournée en Corse :
J.-L. M. : …la pratique par immersion vous n’avez pas l’air de savoir ce que c’est, ça veut dire que l’on fait maintenant dans l’autre sens que l’on faisait avant contre les langues régionales. C’est-à-dire que quand on est dans la cour de récréation, si l’on parle français, alors on est puni. On parle d’un système particulier, je ne parle pas du vôtre. Vous m’interrogez sur un moment particulier, voilà pourquoi je me suis exprimé de cette façon-là, à ce moment-là. J’ajoute qu’il y a une difficulté spéciale à la Bretagne, et qui s’observe d’ailleurs à propos du créole, et des autres langues régionales de cette sorte, c’est qu’il y en a plusieurs. Il n’y a qu’une seule langue corse, mais il y a 5 langues bretonnes. Et une sorte d’impérialisme interne a conduit les uns à avoir raison sur tous les autres. [...] quand on va à Rennes on a une toponymie en breton dit « unifié » qui n’est parlé par personne en pays « gallo ».