Le 30 MAI 2013 A BARJAC


Le 30 MAI 2013
A 17 heures, le Maire de BARJAC (30) dévoilera une banderole en solidarité
aux otages du Niger dans la cour du Château     
Mobilisons Nous !
Images intégrées 1

A 18 Heures 30, Salle du Cinéma « Regain » au Château
Édouard CHAULET, Maire et Conseiller Général,
les Élus Municipaux et le Personnel
vous invitent à la réunion-débat autour de la revue municipale. 
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REVUE 2012 -EDITO

Regrets et espoirs…


« Aucun fardeau ne se soulève sans l’aide du cœur »
                                                                                                René CHAR

            Nous y voilà dans la « communauté de communes » ! Dernier cercueil dans le caveau de famille, la Commune de Barjac qui avait résisté aux petites récompenses, aux punitions et aux railleries, tout en menant un développement exemplaire, vient d’être poussée par l’autorité de la loi de « décentralisation » et qui serait mieux nommée de « métropolisation ». L’Europe ne veut plus de menu fretin communal, départemental… ni de Patrie. C’est peut-être trop Républicain et l’incandescence de notre utopie « Liberté, Egalité, Fraternité » brûle encore trop les rétines des financiers sans frontière. Barjac est un beau morceau de lard dans cette marmite.
           
            Vous n’avez pas eu votre mot à dire ? Mais si ! Vous avez dit « non » au référendum de 2005, et ils ont entendu « oui », les « démocrasseux ». Vous pensez bien que pour faire un sort à une commune, votre avis sera autant sollicité que pour les permis « gaz de schistes » ! Nous avons commencé à bien tenir notre rôle dans la nouvelle mouture de vallées cévenoles et de garrigues mélangées grossièrement pour faire un ban de 20 000 habitants, dans l’attente d’aller vers l’agglomération d’Alès qui va vers Nîmes qui ira vers… Nous qui recherchons le direct, le circuit court, la proximité, nous sommes servis ! Nous voilà loin de vous et de nos roses pour le meilleur et pour le pire.

            «  Allons-y, Alonso », comme on dit. Mariage forcé ou grande « partouze » territoriale, tentons de faire des petits désirés. Notre macédoine de villages s’appelle « Cèze Cévennes ». La géographie, c’est neutre, comme la géométrie.
« L’hexagone » est le nom que donnent à « la France », ceux qui en nient l’histoire et le caractère.

            Les mots sont souvent des attrape-nigauds et nous obligent à être sur nos gardes. On « modernise les services publics » pour dire qu’on les supprime. La précarité se dit « flexibilité » et le mot « assisté » remplace le mot « pauvre », le mot « isolé » le mot «libre », et « communauté de communes » ronfle mieux que « regroupement ». Le plus «anti-commun » s’en régale la bouche et vient m’en faire l’article. Le « en commun » à moi ! Un office de tourisme, des repas, des associations, de l’eau, un cinéma, des ordures ménagères, des stades, des bois, des usines, des écoles et foyers… et j’en passe, mais ça y est depuis longtemps, pour votre avantage et celui de nos voisins. Même s’ils ne nous épaulaient pas, c’était du « en commun ».
Nous étions « singuliers », nous voilà « communs » !

 Il va falloir surmonter nos douleurs, nous supporter, nous estimer un peu les uns les autres, jusqu’à une foi commune dans cette tribu de « supra-communaux ».
Un bébé est déjà en route, une fille : la crèche… vivement une preuve de bonheur à venir !             
                                                                                                Edouard CHAULET
                                                                                                Maire de Barjac
                                                                                                Conseiller Général du Gard

Commentaires

Anonyme a dit…
Voici un édito ciselé par un orfèvre des mots, de la formule et de la phrase !
Et qui a rénové son cher village avec tout l'amour qu'il lui porte .......
Son sens de la diplomatie saura arrondir les angles au sein de cette "communauté de communes" imposée certes mais dont il saura tirer le meilleur dans l'intérêt des barjacois.
Merci Monsieur Chaulet, nous vous faisons confiance !