Salon de Provence : Un plus bio en A.G.

Le maire et son adjointe de la commune alsacienne de Ungersheim

 C'est au château de l'Emperi à Salon que l'association a tenu son Assemblée générale avec des adhérents venus de toute la France.Barjac  adhère et participe aux travaux de" un plus bio" qui accompagne les structures  et les personnes souhaitant introduire une alimentation de qualité et bio en restauration collective. Elle fédère une trentaine de collectivité qui représentent plus de 20 millions d'habitants .De plus en plus la restauration collective est perçue comme un levier de développement à même de redonner vie à nos campagnes par une agriculture alternative respectueuse des sols ,de la santé des travailleurs de la terre et des consommateurs.
Les échanges d'expériences ont mis en avant Ungersheim en Alsace qui par sa régie agricole et son chantier d'insertion  approvisionne les écoles. ( voir le film  "Sacré village" de Marie Monique Robin)
Pierre Yves Rommelaere chef de cuisine engagé dans les démarches innovantes de la restauration collective bio a fait part de son enthousiasme pour son métier.
Mon intervention a porté sur les récents reculs du Sénat. C'est sans complexe aujourd'hui qu'un Luc Chatel s'affirme en faveur des OGM et des gaz de schistes comme si l'écologie entravait le développement au lieu d'en relancer un nouveau! Pourquoi légiférer ,dit le sénateur de Nîmes qui a voté le refus de 20% de bio dans les repas à l'horizon 2020, tout se passe bien comme ça, Introduisons des bons produits , pas la peine d'importer du bio ,il n'y en n'a pas assez dans l'agriculture française Notre Déroulède alimentaire n'a donc pas voulu que le marché de la restauration collective à 20% bio ne contrarie des productions plus que contestables. Il fait front pour le National...sans aide aux progrès de l'agriculture bio.
Un bon bilan de la diffusion du manifeste "Quand les cantines se rebellent" a été fait et des Victoires des cantines rebelles à Paris seront décernées