Papy fait le Yankee

 Arthur, 15, mon petit fils, mention TBien au brevet...je n'y coupe pas, c'était promis, direction New York City C a va tirailler entre musées et marchands de baskets mais qu'importe, on peut tout faire!




La démocratie par l'argent et pour l'argent! Les Américains rêvent de notre système de protection sociale et de vie démocratique alors qu'insensiblement les chauffe- grenouilles nous conduisent vers le leur!
Dans son livre "L’Amérique qui vient" (éditions de l'Atelier) l'auteur nous donne les clés pour comprendre pourquoi les États-Unis sont poussés par leur jeunesse vers un progressisme qui renouvelle et bouleverse en profondeur le parti démocrate. Il montre que la vieille Amérique incarnée par Donald Trump est en train de mourir pendant qu’une autre naît, portée par la montée en puissance des minorités et l’ouverture culturelle de la nouvelle génération, les « Millennials ».
Contrairement aux clichés et aux raccourcis médiatiques, les États-Unis ne sont pas dominés par une idéologie conservatrice que Reagan puis Bush père et fils avaient propagée. Donald Trump n’est que le témoin en colère d’un changement majeur que l’Amérique conservatrice ne peut plus arrêter. Une autre Amérique émerge, jeune, métissée, progressiste. Elle a élu Obama et a obtenu en Californie et l’Etat de New York l’augmentation du salaire minimum et réclame l’instauration d’un système public de santé, la réduction des inégalités. L’improbable irruption de Bernie Sanders dans les primaires démocrate n’est pas un phénomène fortuit et passager. Il n’est pas un épiphénomène mais le signe de bouleversements profonds et majeurs dans la société américaine



 Trump, pour faire avaler la faisandée Clinton ? Le pauvre de la rue  écrit :" Si vous ne nous donnez pas un dollar, je vote Trump" En fait Trump est le maudit de tout " l'establishment" Il terrorise les noirs ,les latinos, les asiatiques, bref toutes les minorités ...et il ne rassure pas Wall Street en voulant parler avec Poutine.
Ainsi le bi-partisme, Démocrate et Républicain réduit les candidatures à ceux qui ont l'argent des grands groupes capables de financer des campagnes électorales à plusieurs milliards! Quitte évidemment à renvoyer l'ascenseur aux financeurs une fois au pouvoir. Un placement rentable au fond! Des commandes d'armes, des guerres du pétrole, un canal par-ci, un oléoduc par là...C'est vite rendu. Vous me direz ,bien sur que chez nous ,certes il y a contrôle et limitation des frais de campagne. A moins qu'un Kadafi..ou le Quatar ne s'impliquent!







 Un ancien quartier ouvrier de Brooklyn, le fameux pont et au loin l'Empire State.

 Vu de Manhattan depuis Brooklyn.

Ground Zero
 La monnaie de la pièce,? Un retour de boomerang? Il serait utile de poser les armes et de réfléchir mieux qu'un cow boy.

 Un grand magasin
 restaurant Katz

Picasso
 Le GOGHENHEIM

 Devant un tableau de Anselm Kiefer au Métropolitan Muséum


des réfectoires plus que des restaurants. Tout est emballé, comme des repas d'avion . Chacun se sert et mange seul. vite et pas cher. Les boissons gazeuses sucrées sont très présentes.


LaGrande Gare centrale


Sur l'Ellis Island (, la jungle de Calais de l'époque) Pour le  repeuplement de l'Amérique exterminée..  affluèrent beaucoup d'immigrés Italiens: un musée de l'immigration très bien fait que les ignares du Fn ont quelques leçons à prendre.




Depuis l'Empire Stade Building, un univers vertical, cubiste, économe de surface..


 Ah! Ils en prennent des Libertés les Américains ,dans le monde entier. Après le 11 septembre , avec le Patriot Act, ils ont accepté d'en perdre pour de la Sécurité...Comme disait Lincoln ils vont perdre les deux!


 Clinton or Trump? Certains se cassent le bonnet blanc contre le blanc bonnet. Mais ce sont des gros bonnets dont la campagne publicitaire vaut pour chacun plus d'un milliard. C'est Clinton qui double le score de Obama en sponsoring.Moi, c'était les idées de Bernie Sanders qui me plaisait . Elles donnaient à ce papy une incroyable modernité et une vive jeunesse . Mais voila, pas assez de sous pour sa pub, tout l'appareil du bi'partisme et du complexe militaro-industriel contre lui ,c'est lourd . Le Talon de fer raconté par Jack London est toujours là.

 Les casquettes: un symbole identitaire. L'oncle Sam n'a plus besoin de se grandir avec un haut -de -forme étoilé. La casquette de golfeur moule les crânes populaires et comme les moeurs dominants sont ceux du pays dominants bien des Gaulois se déguisent en Gallo-Ricains. Le béret, la casquette marseillaise , le Borsalino, la toque, le bonnet ...laminés à terme!  Mais la coiffe permet de se mettre des écouteurs sur les oreilles avec facilité.
Du côté des pieds, c'est aussi la tendance sport qui s'affiche. Les tennis sont de mise généralisée. La tenue du Bronx, sweet avec cagoule ,comme sa musique rappeuse , s'impose urbi et orbi.
En rentrant j'ai eu envie de me saper comme un Italien .Un vieux costume bleu -marine croisé de 25 ans d'âge a suffi pour que tout mon entourage me félicite pour mon élégance.

 Rodin
 Gauguin


 Van


 Matisse
 Toulouse-Lautrec

 Jackson Pollock



Halloween... Une fête de là-bas venue d'Irlande où les courges sont reines.


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