Le foncier , le bio et les repas des enfants...

A l'initiative du collectif pour la sauvegarde de l'Uzège, une rencontre débat avait été préparée avec soin  par Sophie Mazon, agronome. Le film  "nos enfants nous accuseront " de JP Jaud servait de support à l'assemblée. Parmi les participants Didier Muffat, agriculteur bio en vin ,fruits et maraichage et la présidente de" Terre de Lien" M.Hoeckman. M  Lévesque ,le maire était là, vivement intéressé.

Le passage au bio de  la restauration des enfants, s'il se fait par décision politique , pour des raisons de santé, d'environnement,de plaisir de la papille demande une autre agriculture capable de fournir sans trop de distance et d'intermédiaires entre paysan et consommateur ( circuit court).Un tel virage est à même de remettre des paysans ,en voie de disparition , dans les champs . L'exemple de Didier Muffat de Montaren / Belvezet permet de montrer que cette activité crée des emplois et des consommateurs heureux sur les marchés. Encore faudrait-il que les pouvoirs publics ,de l'Europe à l'Etat  acceptent d'apporter des aides au moins égales à celles des autres agriculteurs .

L'accès au foncier rend la renaissance agricole très difficile . Le but de Terre de Lien est de fournir des terrains en fermage aux jeunes qui s'installent sans être issus de famille paysanne. Malheureusement les sols , souvent les meilleurs disparaissent par artificialisation (routes ,parkings ,supermarchés, ,zones diverses , lotissements...) et perte de l'humus consécutive à l'usage des fongicides, pesticides ,désherbants. Un gâchis qui peut nous amener à avoir faim bientôt!

L'aménagement du territoire ,entre les mains des élus doit devenir plus judicieusement un ménagement . Etre moderne ,c'est placer l'agriculture bio au niveau de l'utilité publique.