Le sous préfet d'Ales apprend le 12 septembre 1944 l'existence d'un charnier dans le puits abandonné.des lignites de Célas. Robert de Joly, l'inventeur de l'aven d'Orgnac et le lieutenant FTPF Ulysse , René Soustelle descendent en premier les 120 m et découvrent les corps des résistants suppliciés, macérés dans l'eau. Les miliciens de corvée en remonteront 28 méritant le drapeau tricolore. Les docteurs Bataille, Mosnier ,Champetier procèderont aux identifications . Parmi les malheureux résistants deux femmes allemandes anti -nazi. Ales, administrée par M.Ribot, fit de grandioses funérailles aux résistants épouvantablement torturés par les Waffen SS de la 8 e compagnie de Brandebourg dont l'uniforme était porté par de nombreux Français aussi voyous que sadiques . De nombreux résistants martyrisés étaient communistes .
Un deuxième charnier fut découvert à St Hilaire de Brethmas, lui aussi issu des geôles du fort Vauban. Le corps du frère de notre ami Roland Tauleigne, Henri fut mis à jour après l'inondation de 58. Le corps du Barjacois Joseph Comte n'a jamais été retrouvé.
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