grand débat d'en bas


Rassembler une cinquantaine de citoyens un samedi quand il fait très beau n'est pas mince affaire. Les sujets à débattre avaient l'austérité d'un pain sec un jour de printemps/: pouvoir d'achat , fiscalité , démocratie , agriculture,  environnement...
La municipalité avait donné l'impulsion et prêté son concours à cette rencontre dont A.Raybaud devait dire qu'elle était un exercice d'intelligence collective et de démocratie exceptionnel à Barjac.Un responsable de la radio "Grille ouverte " Jean Paul Pascal et un inspecteur d'académie ,Pascal Ostemberger régulaient les débats.   Lors de pas moins de soixante interventions le local et le global comme cul et chemise ne se quittèrent pas. Certains en avaient gros sur la patate qui intervinrent maintes fois. L' événement a été filmé par Saïd, réfugié irakien à Barjac. Les notes seront accessibles. Parmi les idées avancées:
Les retraités qui voient leur pension fondre, aident leurs enfants en difficulté, et ne doivent pas être considérés comme des poids car ils se rendent socialement utiles.
Les salaires ,s'ils augmentaient relanceraient les débouchés d'une machine économique en crise . Mais il ne faut pas acheter n'importe comment, il faut aider ,soutenir ceux qui font bien. commerçants , paysans, artisans...
 La solidarité , discrète,entre pauvres ne doit pas faire oublier les grandes fortunes bien épargnées par le fisc. Une redistribution plus juste est nécessaire; L'argent est là, L'Etat  comme en Argentine,vend nos bijoux de famille et le bien commun (Aéroports ,barrages, autoroutes...)  pour gaver des actionnaires.L'impôt est  le gagne pain des collectivités. Les gens ne voient plus personne dans les administrations et on parle trop du coût des services publics. Macron est adepte des théoriciens qui ont en haine l'Etat qui ne doit pas cesser d'être la providence des petits.Les gros s'exonèrent dans les paradis fiscaux et si l'Etat n'est là pour de moins en moins de gens ,il sert bien les riches. Il ne faut pas se laisser enfermer dans le système " pour moins d'impôts ,moins de fonctionnaires et d'assistés...

La démocratie s'exerce dans un "village" de 8 milliards d'habitants , mais la Commune  doit rester la cellule de base . Nous attendons l'abolition de la loi NOTRE qui transfère les compétences communales aux "supra" dont on ne connaît pas la démocratie. Du mille-feuille on est passé au pudding étouffant. La subsidiarité , c'est traiter les problèmes au plus près de là où ils peuvent être résolus.
 La démocratie de proximité ne peut pas tout. L'Etat est le mieux indiqué pour la loi qui doit être la même partout sur le travail, les diplômes,  Le tirage au sort peut former des assemblées. Les élus sont trop souvent hors des rudes réalités  et il faudrait leur adjoindre un Jimini Cricket pour leur rappeler la vie du peuple. Comment se dire en démocratie quand les élus sont sans contrôle , nous font cocus; et que le pouvoir s'obtient par la possession de la presse , de la télé, des moyens de propagande .

 Nos villages se repeuplent mais sans paysans, qui sont une affaire nationale. car ils sont en péril Il faut que leurs prix soient rémunérateurs alors que, comme la main d'oeuvre salariale, ils sont en permanence comprimés.
 Des petits réseaux peuvent être créés. Le bio est_il bobo? Pouvoir se nourrir mais aussi savoir le faire. Comment des produits qui tuent les insectes seraient-ils inoffensifs sur les humains ? Et les ondes? Manger , acheter, c'est voter.
Les transports publics sont insuffisants à la campagne.
Pendant trois heures , un autre monde à été entrevu pour lequel d'ores et déjà
il faut se mettre en marche , mais pas en marche arrière!
Merci les gilets jaunes, sans vos actions ,ces débats n'auraient pas eu lieu!

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