Novembre aux morts







Sauvés de justesse  de la pyrale par le "bacilius thurigensis "et la vigilance de Vincent , taillés au millimètre par Jean Paul, les buis centenaires du cimetière veillent nos pauvres morts. Le domaine vert de la pelouse et des cyprès s'égaye de couleurs vives depuis Toussaint et le moindre soleil rend
la visite presque heureuse, surtout si c'est à pieds  par le sentier fleuri que l'on vient méditer et soupirer. Bien sur , dans le coeur de chacun réside le plus fidèle et le plus chaud des tombeaux, mais il est difficile de rester de marbre devant ces noms familiers du village présentés par des tombes anciennes ou fraîches . La dalle en calcaire comblanchien rose et mélancolique recouvrant l'ossuaire nous invite à la vie, au temps présent, à l'action . Ceux de mes adjoints  et conseillers qui gisent là semblent m'apporter encore leur civique sagesse et la mesure de ma chance du miracle de vivre

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