Un train renaissant, désiré et de longue lutte.


Ce n'est pas parce que le Comte de Ramel a failli à sa promesse de faire passer le train à Barjac dans les années 20 (il était d'autant plus crédible qu'à l'époque des grandes quantités de matériaux pondéreux, lignite et asphalte, devaient être acheminées et qu'il avait déposé les rails trompeurs bien en vue à la veille des élections), que tout le monde se trahit. Depuis presque 50 ans, cheminots, usagers, certains élus ne s'étaient pas consolés de la fermeture ferroviaire de la rive droite du Rhône. Une association d'activistes présidée par Laurette Bastaroli a agi pour garder la flamme du moyen de transport le moins coûteux et le plus écologique, passant parfois pour des ringards, des doux rêveurs, des gens qui ne comprennent rien aux comptes. On n'oubliera pas leur ténacité celle de Michel Tortey ni celle du vice président régional d'Occitanie en charge des transports Jean Luc Gibelin. A l'heure de la victoire nous savons qu'il y a la foule des résistants de la dernière heure. Dans son allocution la présidente Carole Delga a rendu hommage à ces opiniâtres et démontré l'importance d'un train peut coûteux, voire gratuit comme dans certains pays et économe en dépense carbone. Elle a évoqué d'autres renaissances, Alès/Bessèges, Nîmes/Langogne à venir. Pour leur part, les barjaquois souhaitent une amélioration des dessertes par bus. Un arrêt minute de la ligne Aubenas/Avignon devant la gare de Bagnols/Cèze (un dialogue entre les régions Auvergne/Rhône et Occitanie doit être entrepris). Une liason Barjac/Uzès/Nîmes devrait être aménagée. Ces revendications sont exprimées depuis longtemps. 
La bien belle fete à Nîmes, Bagnols et Pont St Esprit témoigne que là où il y a une volonté et un désir unanimes il y a une voie...ferrée!





 

Commentaires

Anonyme a dit…
Un arrêt même rapide à Bagnols/Cèze peut aussi permettre aux familles de personnes hospitalisées de rendre visite à leurs proches.
Supprimer cette halte était arbitraire avec parfois de cruelles conséquences.