Et si la campagne n'était plus approvisionnèe en aliments ?


 Aline Guyonaud déléguée à la restauration collective a organisé une journée de formation avec Stéphane Linou. Outre les élus de Barjac en ont bénéficié la responsable du Plan alimentaire territorial de la communauté de commune, des personnalités d'associations environnementalistes et le tout nouveau maraîcher communal. Un repas modèle avait été préparé par Simon le chef de la cuisine centrale. Le pari de ne pas dépasser un menu ayant nécessité moins de  1,6 kg de carbone par personne et moins de 50 km de parcours pour les produits a été tenu. Le repas n'en était pas moins savoureux même si le sel venu de plus de 50km était absent !

M. Lilou a placé les élus devant leurs responsabilités d'ordre public en preconisant la mise au point d'un plan de sauvegarde alimentaire.

Qu'advient-il si l'absence de carburant empèche les approvisionnements ? Quelles mesures sont à prévoir ?

La campagne a bien changé. Les fermes sont rares. Les productions vivrières ne sont plus qui evitaient les dépenses des paysans et rendaient service à leurs voisins pour des lapins, des œufs, du miel, des poulets, du lait.. Rares sont les fournisseurs locaux de produits qui se mangent. Les grandes productions foutent le camp dieu seul sait où et tout arrive transformé de loin, bien trop souvent. Le paysan lui même acheté tout ou presque en supermarché. 

Parmi 'les idées exprimées pour palier l' éventuelle pénurie, certaines peuvent surprendre: 

Mise sous bonne garde des magasins alimentaires,  enseignement des méthodes d'abattage d'animaux, réalisation d'un moulin pour fournir les boulangers en farine, réquisition des chasseurs pour abonder en daubes, encouragement à du jardinage, définition des publics prioritaires, enseignement des plantes sauvages comestibles... La sécurité et la souveraineté alimentaire est dans le circuit court, la proximité et le Moins d'intermédiaire possible.

Par des contrats avec les collectivités les producteurs peuvent obtenir de plus justes prix et des débouchés stables. 

Et vous, que suggérez vous ? En l'état actuel  au bout de trois jours, ce serait le chaos du aux pénuries ! 

La chaïne de télé LCP diffusera cette action concrète le 14 octobre à 19 h 30 dans l'émission "politique à table". 

Commentaires

Anonyme a dit…
Je me garderai donc d'y ajouter mon grain de sel !!!!!!
Anonyme a dit…
quelques regions ont conservé une agriculture plus locale en equilibre précaire ; Il y sera déja quelques décennies que la culture du blé a été intense dans la région de Barjac .Le point de départ est la standardisation des formations et l'absence de prise en compte du savoir faire "non officiel" des générations précédentes . Mais surtout la dissolution du besoin de collectivités ,type cooperative ,dans des structure régionales ,qui ont perdu leur vocation initiale . Le tissu "paysan" est un milieu vivant ,que l'on traite depuis très longtemps à coup de directives ou de programmes et autres oukases a . Je ne sais si l'ouvrier -paysan ( mineur la nuit et paysan le jour ) a disparu , mais c'était à l'époque une belle image de courage et de lien avec la terre . ,