Proteger une agriculture de qualité et la santé publique des consommateurs gardois

Suite à une rencontre avec le Syndicat Apicole représenté par Messieurs Marc KLOBE, Michel BOUCHET et Christian   LEGARRA, Édouard CHAULET a alerté le Conseil Général et fait adopter le vœu suivant à l'Assemblée Départementale:

 "Le Gard en tant que 2éme  département bio de France et chef de fil d’une agriculture saine de qualité, s’oppose à toute culture, sur le territoire national, de nature à soulever des interrogations en termes de pollution des terres, de contamination des insectes, et de menace sur la santé de ses habitants.

Les apiculteurs pollinisateurs qui louent leurs ruches aux producteurs de colza, de tournesol, sont en graves difficultés. Leurs essaims meurent consécutivement à l’action des abeilles sur des plantes qui gardent les traces de pesticides utilisés pour enrober les graines dont elle sont issues. Si les apiculteurs refusent d’exposer leurs ouvrières, les cultivateurs perdront leurs récoltes. 

 L’encouragement à accélérer les méthodes bio outre qu’il dégagerait les paysans de l’emprise des marchands de graines traitées, sauverait les apiculteurs pollinisateurs et sécuriserait les consommateurs d’huiles. 

 En conséquence, l’Assemblée départementale considère qu’il est du devoir du gouvernement de prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires afin :
        -    d’interdire la culture en plein champs des OGM et notamment celle du MON810
        -    d’interdire la commercialisation et le transport des semences du MON810 sur l’ensemble du territoire."

 Si l’abeille disparaît de la planète, l’homme n’aura plus que 4 années à vivre.

                                                                                                      Albert Einstein